Toutes les miellées n’assurent pas une récolte abondante pour nos colonies.

Néanmoins, après la floraison estivale des tournesols, par exemple, les abeilles ont en principe emmagasiné des réserves de miel plus qu’il ne leur en faudra pour l’hiver. C’est un phénomène d’accumulation excessif qui peut se rapprocher du comportement d’autres animaux comme l’écureuil.

Il faut attendre que les abeilles aient operculé les cadres de miel ; c’est le signe qu’il est temps de procéder à la récolte.

Nous récupérons les hausses pourvues de 10 cadres garnis de miel en utilisant une technique très simple : après ouverture de la ruche nous enfumons légèrement par-dessus la hausse, sans excès, ainsi les abeilles sont-elles repoussées dans les étages inférieurs.

Après quelques instants, nous décollons la hausse avec un lève-cadre et nous effectuons quelques légers tapotements sur un support posé devant la ruche. Les quelques abeilles restantes tombent au sol et ont tôt fait de retourner vers leur colonie d’origine. Il ne reste plus qu’à charger la hausse dans notre véhicule, direction la miellerie.

Il convient de toujours laisser, comme de bien entendu, une quantité suffisante de miel dans la ruche pour assurer les besoins internes à la colonie. Mais quelle quantité ? Question fréquemment posée !