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Abeille butinant le nectar d'une fleur de pêcher.


Echange trophique, 3 abeilles à la fois !


Il est rare de voir une abeille d'extérieur commencer à évaporer l'eau contenue dans son jabot, c'est pourtant ce que fait celle-ci, posée sur une fleur de genêt.


Stockage du nectar dans les cellules.


Les ventileuses sont en action, elles sont véritablement accrochées à l'entrée de la ruche et ne découvrent pas leur glande de Nazanoff (ne pas confondre avec des abeilles qui battent le rappel).


En haut à droite, les cellules commencent à être operculées.


Coccinelle à la recherche de pucerons à dévorer.


Ce cadre, plein de miel, est en grande partie operculé, les abeilles ont presque achevé  leur travail.

C’est le produit de la ruche le plus connu du public. Il est élaboré par les abeilles à partir de la collecte des butineuses qui sont à la recherche de produits sucrés présents à l’état naturel dans leur environnement.

L’essentiel de cette collecte provient du nectar, liquide sucré élaboré par les nectaires des plantes. Il s’agit de glandes situées à la base du pistil (nectaires floraux), mais parfois situées ailleurs sur les plantes, comme à la base des feuilles par exemple (nectaires extra floraux). Les nectaires transforment la sève de la plante en un liquide sucré qui a pour but d’attirer les insectes pollinisateurs. La butineuse pompe le nectar au moyen de ses pièces buccales, le liquide étant emmagasiné dans son jabot : c’est un sac permettant le stockage provisoire de la récolte. A ce stade, la butineuse a déjà incorporé au nectar des éléments en provenance des glandes labiales, thoracales et pharyngiennes.

 



Le processus de transformation du nectar en miel commence véritablement au retour de la butineuse à sa colonie. C’est là où elle se décharge de sa collecte au profit des abeilles d’intérieur, par échange trophique. Le produit récolté contient encore beaucoup trop d’eau (60 à 70 %) pour pouvoir se conserver longtemps.








Les abeilles d’intérieur vont procéder à une évaporation intensive de l’eau contenue dans le nectar. Deux moyens pour cela ; un cheminement, alternatif, intensif, de la goutte de nectar entre le jabot et la trompe déployée.











Le  second moyen est mis en œuvre après le stockage dans les cellules (avant l’operculation).











Des ventileuses se positionnent à l’entrée de la ruche et assurent un courant d’air continu sur les rayons de miel, en mobilisant énergiquement leurs ailes ; ceci va permettre l’évaporation d’une partie de l’eau résiduelle.

 








Les abeilles vont ensuite recouvrir les cellules qui contiennent désormais du miel (17/18% d’eau) d’un opercule de cire.

 



Je n'ai pu me résoudre à réaliser un camenbert pour représenter la composition du miel, vous devriez pouvoir trouver cela dans toutes les bonnes crémeries.












Très opportuniste, l’abeille est perpétuellement à la recherche de produits sucrés. Ainsi une source importante d’apports est constituée par la récupération sur les feuilles, les branches, du miellat rejeté par certains insectes suceurs comme les pucerons.

Ces insectes se nourrissent en perforant la paroi des plantes, afin d’y puiser une partie de la sève véhiculée, mais ne digèrent pas la totalité des sucres contenus dans la sève (hydrates de carbone) ; il s’agira donc là de miel de miellat, par opposition au miel de fleurs.



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