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Les abeilles mettent en place - lorsque le besoin s'en fait sentir -  une ventilation particulièrement efficace de leur habitat.

Plusieurs raisons peuvent inciter les ventileuses à entrer en action :
- en période d'apport de nectar il faut rapidement évaporer le surplus d'eau contenu dans les alvéoles (c'est une question de conservation). Le nectar qui est composé de 40 à 80 pour 100 d'eau va - grâce au flux d'air continu qui parcourt les rayons - ainsi s'assécher progressivement pour se stabiliser aux alentours de 16 à 19 pour 100 d'eau. Avec l'apport d'enzymes réalisé par les abeilles ce sont là les deux processus principaux qui conduisent à l'élaboration du miel.

- Lorsque - par temps de forte chaleur - la température interne de la ruche s'élève au delà d'un certain seuil, alors la colonie est en danger, le couvain peut voir son développement compromis, les rayons de cire peuvent s'effondrer. La ventilation est en principe complétée par des apports d'eau déposés sur les parois des rayons sous forme de gouttelettes. L'évaporation de l'eau nécessite des calories puisées dans l'environnement immédiat... la température tend donc à s'abaisser, c'est le principe du frigo, mince alors on a rien inventé !











Positionnées face à l'entrée de la ruche, les abeilles réalisent en réalité l'extraction de l'air contenu dans la colonie.






Surtout ne pas confondre avec les abeilles qui battent le rappel, la fonction en est tout à fait différente ! La principale différence observable est l'absence d'exposition de la glande de Nazanoff.

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