Bonjour, si vous êtes parvenu sur cette page de mon site internet, c’est
probablement parce que vous venez d'acheter un pot de miel de ma production et
que vous aimeriez en savoir plus sur ce produit. J’ai créé cette page pour
apporter des réponses claires aux questions les plus courantes que vous vous
posez. Soyez indulgent, elle n’a pas été rédigée par une agence de
communication… Qui êtes-vous ? Je
m’appelle Michel Texier, je suis un apiculteur Vendéen et j’exerce cette
profession depuis 1980. Vous êtes issu d’une famille d’apiculteurs ? C’est mon père qui a commencé cette activité en 1946. Combien avez-vous de ruches ? Cela varie suivant les années : environ 400 ruches de production. D’où vient ce miel ? Le
miel contenu dans ce pot, c’est moi-même qui l’ai récolté dans mes ruchers,
c'est donc le fruit de mon propre labeur… conjugué à celui de mes abeilles bien
sûr ! Il ne
s'agit donc pas d'un miel acheté par un apiculteur qui le revend en
laissant croire qu'il en est le producteur… pratique, hélas, très
courante aujourd'hui ! Ce n'est pas toujours facile de comprendre l'origine des miels… On touche là un point important, car la provenance des miels est un sujet
très sensible. Soyons clairs : dans le cas du pot de miel que vous venez
d'acheter, c’est moi, Michel, apiculteur, qui ai récolté mon miel dans mes
ruchers Apistory, puis qui l'ai mis moi-même en pot. Et c’est encore moi,
Michel Texier, SAS Apistory, qui livre et vend directement les pots de miel. Le
plus souvent, la réalité de la chaîne des acteurs du marché du miel, c'est
ceci : des apiculteurs (parfois français… parfois pas), un grossiste
(parfois importateur), un conditionneur (parfois aussi apiculteur… parfois
pas), un revendeur, un consommateur… par conséquent, il est quasiment impossible
d'identifier le ou les apiculteurs à l'origine du produit, sans compter que le
conditionneur essaie par tous les moyens marketing possibles de faire croire
qu'il est l'apiculteur qui a récolté le miel ! C’est donc du miel de Vendée ? J’ai des ruchers en Vendée et d’autres en Deux-Sèvres. Les deux provenances
sont extraites séparément et identifiées par des numéros de lots qui permettent
de différencier ces deux origines géographiques. Je ne conditionne en pots que
mon miel de Vendée, il provient du bocage, de la plaine ou du marais poitevin.
En achetant ce pot de miel, vous participez au maintien des pollinisateurs sur
le territoire de Vous êtes capable d’assurer la traçabilité de votre produit ? Oui, tout à fait. À partir de Vous pratiquez la transhumance ? Oui, et c’est bien ainsi, entre autres, que je parviens à obtenir une
palette florale diversifiée qui se retrouve dans mon miel. C’est donc un miel local ? Je préfère m’en tenir à une production locale en ne réalisant que des
transhumances à peu de distance, quelques dizaines de kilomètres. Vous proposez plusieurs variétés de miel ? Oui,
il y a une demande forte du consommateur vers plus de diversité, ainsi je
conditionne désormais mes miels sous plusieurs appellations. Quelles sont ces appellations ? Il y a toujours mon « miel toutes fleurs » qui plaît beaucoup. Il
m’arrive aussi de proposer des miels de « petites récoltes » qui
seront mono-floraux comme le miel de robinier ou de sarrasin. J’ai également
une gamme « une saison, une région » qui permet une définition
strictement exacte du produit. Dire « quand et où » le miel est
récolté, c’est l’information la plus juste. C’est pourquoi dans mon petit
dépliant les différentes espèces végétales butinées sont données à titre
indicatif car elles varient naturellement tous les ans en fonction des miellées.
Beaucoup trop de miels sont vendus sous des appellations mono-florales un peu
fantaisistes (miel de châtaignier, miel d’aubépine,…) lorsqu’ils ne répondent
pas aux critères de composition requis. Il est souvent plus juste de vendre un
miel sous l’appellation « miel Vendéen récolté dans le bocage en
été » que sous l’appellation « miel de châtaignier ». Quelle
proportion de miel de châtaignier ce pot contient-t-il réellement ? Quel est le meilleur des miels ? Il est impossible de répondre à cette question ! Les « goûts et les couleurs » sont divers chez les
consommateurs, et telle personne préférera un miel
au goût prononcé tandis que telle autre sera plus encline à consommer
un miel au goût plus léger. De même, pour certains, ce sera un miel liquide qui aura leur préférence, et
pour d'autres, un miel souple comme celui que je propose… à chacun de voir ! Ce n’est pas un miel liquide ? Excepté ma petite récolte de miel de robinier vite épuisée, les variétés
florales que je peux produire localement cristallisent naturellement et, lors
de la mise en pot, je cherche toujours à obtenir cette structure si agréable
que l’on appelle miel crémeux, ou plus exactement miel souple. Le résultat
n'est pas toujours parfait, et ce miel sera plus ou moins ferme suivant sa
composition et la température à laquelle il est stocké. Miel de Robinier ? Oui, les
arbres qui produisent le miel communément appelé « Acacia » sont en
réalité des Robiniers faux-acacias. Il y a chez moi toujours un souhait de
précision, d’exactitude… Vous chauffez le miel ? Au moment de l’extraction, le miel est extrait à température ambiante et placé
dans des contenants en acier inoxydable où il cristallise naturellement. Il est
ensuite liquéfié pour permettre sa mise en pot, et grâce à la cristallisation
dirigée, il reprend cette texture souple, à grains fins. Un conseil : pour
qu’il garde toutes ses propriétés, conservez-le à l’abri de la
chaleur (maxi 25°, idéalement 16°). C’est donc vous qui le mettez en pot ? En
effet, c’est moi-même dans ma miellerie vendéenne. Il faut bien comprendre
qu'il ne s'agit pas d'un produit standardisé issu de l'industrie
agroalimentaire, c'est un produit artisanal. Voyez l'étiquette par
exemple : si elle est un peu de biais, c'est parce qu'elle n'a pas été
collée par un robot mais par un humain… La présence éventuelle de marbrures ou
d'une pellicule d'écume est sans incidence sur la qualité du produit. Pour que
ce miel conserve toutes ses qualités, il n'a pas subi d'ultrafiltration. La
présence de débris de cire n'est pas impossible, mais reste sans conséquences.
Le poids net, quant à lui, est garanti par un contrôle sur ma balance
électronique certifiée. Il n'y a pas grand mérite à mettre le miel en
pot, c'est une opération plutôt simple qui ne requiert pas beaucoup de main
d'œuvre. Quand je lis sur certaines étiquettes « mis en pot dans les
Pyrénées » (Avec un peu de confusion l’acheteur va peut être s’imaginer
qu’il s’agit d’un miel récolté dans les Pyrénées …) ou encore « mis
en pot en France, soutiens l’emploi en France », j’ai l’impression que
c’est une blague, faire travailler des producteurs à l’étranger et conditionner
dans une usine en France ça détruit plus d’emploi que ça n’en crée, c’est
évident ! En fait, l'essentiel du mérite revient au producteur, celui qui
élève les abeilles… activité si difficile de nos jours. Vous conditionnez désormais en pots en verre ? Pour répondre à la demande, je conditionne désormais en pots de
verre, il faut reconnaître que les emballages plastique ne sont pas totalement
satisfaisants. Attention, les « pots en verre » ne sont pas si écologiques
qu’on pourrait le croire. Il s’agit en réalité d’un ensemble
constitué de verre, d’acier laqué et d’un joint souple pour un poids de La solution serait
peut-être de recourir à des pots consignés, à condition qu’une filière de
recyclage se mette en place, l’apiculteur ne pouvant pas, à lui seul, assurer
le suivi de cette collecte. Je ne vois pas de logo bio ? Parce que ce n’est pas un miel qui a la certification par un organisme
agréé. J’essaie de travailler en cohérence avec mon environnement, les abeilles
peuvent butiner au-delà d’un rayon de 3 kilomètres… trouver en Vendée une
aire de butinage de 2 800 hectares uniquement pourvue de fleurs
naturelles ou en culture certifiée Bio pour chacun de mes ruchers, c’est
impossible. Pas de confusion toutefois, mon miel est bien le résultat d’un
processus biologique élaboré à partir du nectar des fleurs. Les partenaires de
ce processus biologique, ce sont les fleurs, les abeilles et votre apiculteur… Vous nourrissez vos ruches ? Les nourrissements sont réduits au strict minimum, mais avec des épisodes
météo aussi capricieux que durant le mois de juin 2016, il faut parfois
recourir à un apport raisonné, hors période de miellée. Vous utilisez des produits chimiques ? La
seule intervention, c’est le traitement du varroa, un parasite (espèce
invasive) de l’abeille. Je le fais toujours à l’automne, en tenant compte des
préconisations de la structure sanitaire apicole régionale. Avez-vous beaucoup de pertes de colonies ? Les
pertes de colonies ont en effet augmenté depuis le début de ma carrière, mais
je n’ai jamais eu de mortalités massives sur mon cheptel. Cela est probablement
dû, entre autres, au choix de mes emplacements. Vous avez des problèmes avec le frelon asiatique ? Beaucoup
de nouvelles espèces invasives comme le varroa, le frelon asiatique, le cynips
du châtaignier ou la pyrale du buis sont des fléaux pour les abeilles qui
peinent à se maintenir dans un environnement bouleversé. Et avec les pesticides ? La situation reste très préoccupante, le combat continue. Quelle race d’abeilles utilisez-vous ? J’ai
choisi de travailler avec la Mellifera Mellifera. Cette belle
abeille noire est la race anciennement présente sur notre territoire (c’est un
euphémisme, car cela fait un million d’années qu’elle est présente…). Est-il possible de visiter votre exploitation ? Pour cela, il faudrait que je dispose de plus de temps ! En saison, je travaille pratiquement tous les jours sur ma modeste exploitation, parfois aidé par un stagiaire en formation pour devenir, lui aussi, apiculteur. Mais j’aime bien partager autour de ma passion, et c’est la raison pour laquelle j’ai créé le site internet apistory.fr ; vous aurez tout le loisir d’y découvrir mon exploitation apicole.
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