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Champ de melons au printemps. Cette plante réclame des conditions climatiques très favorables pour prospérer, d'où les tunnels de protection.


A ce stade, les abeilles sont capables de pénétrer  à l'intérieur des tunnels (ndlr : et de ressortir) par les petites ouvertures pratiquées sur les cotés desdits tunnels.





Plus avant dans la saison les tunnels de protection sont devenus inutiles.



Cultivée principalement dans le Marais Poitevin, cette cucurbitacée fournit probablement un des meilleurs fruits estivaux de Vendée. Qui a séjourné en Vendée, l'été, sans manger un melon du marais, n'a pas idée du goût du paradis. La terre riche de ce sol lui convenant particulièrement bien, les melons sont généralement de gros calibre ; chez ce cucumis pas de petit melo.

C'est une plante presque inféodée à l'abeille domestique pour sa pollinisation et c'est pourquoi des ruches sont positionnées à proximité des champs. Il faut d'ailleurs plusieurs visites d'abeilles par fleur pour déposer une quantité suffisante de pollen sur le stigmate (plusieurs milliers de grains), assurant ainsi la formation et "l'accrochage" des melons (grâce à la production d'hormones par la plante).

La variété la plus cultivé : le melon Charentais est en fait du type andromonoïque (encore une autre possibilité, voir la pollinisation), c'est à dire que la plante porte à la fois des fleurs mâles et des fleurs hermaphrodites.

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