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Le scieur qui utilisait naguère notre scie à ruban m'a dit un jour : "On est comme les chirurgiens, c'est en ouvrant le corps que l'on découvre réellement l'étendue des dégâts..."


Une planche de cèdre où l'on voit des nœuds recouverts, consécutifs à un élagage artificiel.









Un nœud recouvert, cohésif, il peut à la rigueur être conservé pour la fabrication d'un corps de ruche.










Nœud vicieux (nœud gouttière) recouvert, il a pour origine le bris accidentel d'une grosse branche, zone à éliminer pour la fabrication des ruches.







De petits éléments métalliques peuvent parfois se retrouver insérés dans les planches : des plombs, des balles, des barbelés et le plus souvent, comme ici, des clous. Les lames n'apprécient pas vraiment... à purger dès leur apparition (en général un halo bleuté signale leur présence lors du débit à la scie à ruban).







Voilà l'effet produit par une "grêlée de plomb", le bois est mort et commence à se décomposer - merci au chasseur, la planche est foutue -.













A gauche un nœud vivant, sain, adhérent au bois, à droite un nœud mort (dit "nœud bouchon"), il risque de partir au moment de l'usinage.












Un nœud vivant avec inclusion de liber.









Planche issue d'arbre à la tige fourchue avec inclusion de lame d'écorce, à purger pour la fabrication de ruches.
















La roulure est constituée par le décollement qui se produit entre deux cernes. Certains bois y sont très sensibles, tel le châtaignier. Il est parfois possible d'utiliser une partie du tronc après avoir purgé le pied de l'arbre.



















Le Douglas fait partie des bois les plus réputés pour la fabrication des éléments de ruches. A l'abri de l'humidité stagnante on le considère imputrescible.

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