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Il serait peut-être judicieux de désolidariser le fond du corps de ruche afin de parfaire la désinfection entre ces deux éléments.


Il faut disposer d'un chalumeau très puissant, sinon l'opération est par trop fastidieuse.

Toutes les ruches et ruchettes sont systématiquement désinfectées dès leur retour à l'atelier.

Afin d'être sûr d'éliminer du matériel vide les germes potentiellement pathogènes, on procède à un grattage de la propolis (qui sera récupérée puis brûlée, attention : restée au sol des abeilles peuvent la récupérer et contaminer leur colonie) avant de passer le matériel (ruches, ruchettes) sous la flamme d'un chalumeau.



Le bois doit prendre un aspect "pin brûlé"... ou plutôt "pain grillé" (pour mieux comprendre la couleur désirée, se référer au sketch de Fernand Raynaud : la chemise lilas).

Bien évidemment cette transformation de couleur est obtenue la première fois uniquement, lorsque l'on passe définitivement d'un aspect neuf et clair à ce brun foncé.

Se munir de gants, de lunettes de protection (la propolis ayant tendance à "grésiller" sous l'effet de la chaleur).

Prévoir un point d'eau pour faire face aux risques d'incendie.


Penser à désinfecter le lève-cadre, le racloir (au chalumeau) et les gants (produit antibactérien)...














Pour les cadres qui doivent être éliminés du circuit, le plus simple me semble être la destruction par le feu. On passe au final moins de temps dans la confection de cadres neufs plutôt que dans le laborieux grattage de ceux-ci.

Se conformer à la réglementation en vigueur sur les feux en plein air.

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