> petites et grandes histoires > les coléoptères sont des brutes...


L'abeille récolte délicatement le pollen et le coléoptère "broute" sans vergogne les étamines...


Lepture tacheté


Meligethes


Quelques cadres pourvus de pollen sont dans un coin en attente d'être réutilisés ?  Les meligethes en font leur affaire et comme ils mangent comme des sagouins, ils laissent derrière eux un plateau repas dégoutant. Photo Y. C.








   Quelle diversité chez les coléoptères ! Multiples formes, multiples couleurs, multiples modes de vie ... Bien sûr ils sont d'une grande utilité pour la biodiversité ; on pense tout de suite à la coccinelle qui limite la prolifération des pucerons ou bien au bousier qui a inventé l'art du compostage. Tout de même, ils n'y vont pas par quatre chemins : pour ce fournir en protéines la plupart n'hésitent pas à carrément manger les anthères des fleurs.
 


























































 Les petits Meligethes qui pullulent sur les fleurs de colza n'échappent pas à la règle. La fleur n'est pas encore ouverte ? Pas de problème, ils forent une galerie à travers les pétales jusqu'aux étamines qui seront ensuite mangées sans plus de forme. Le colza est défleuri ? Pas de souci tout le monde se rue sur les tilleuls et les troènes. Quelles brutes ! J'ajoute que des traitements insecticides sont la conséquence de leur présence massive sur les champs de colza ... avec parfois de graves répercussions sur la faune pollinisatrice !
  










 C'est sûr ils n'ont pas la finesse des abeilles et autres bourdons qui collectent délicatement le pollen.































Pour finir permettez-moi de dire que la jolie coccinelle est, elle aussi, une sorte d'ogre pour les pucerons...


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