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Certes pas facile, mais pas impossible !


Remarquez : une abeille s'est faufilée dans l'espace inter-chiffre, et pendant des jours et des jours elle sera nourrie par ses collègues. Quelle solidarité chez les abeilles, ça c'est un exemple à suivre !



Pour réaliser ce magnifique "tableau d'abeilles vivantes" Christian a procédé comme suit :



Il a conçu et réalisé un "coffre-cadre-vitré" aux dimensions adéquates. L'arrière est pourvu d'un panneau de contreplaqué, l'avant d'une vitre.








Les contours des chiffres : 0, 1, et 2  sont réalisés en contreplaqué peu épais dans l'espace entre l'avant et l'arrière du cadre. Une feuille de cire gaufrée (découpée) est positionnée dans le fond des formes, sur le contreplaqué. Les abeilles ne vont donc étirer qu'un côté de cette cire gaufrée (la reine sera de cette façon toujours visible), l'espace réduit entre la feuille de cire et la vitre ne leur permettant pas de réaliser d'autres constructions (mais les bougresses positionnent toutefois quelques petits éléments de cire).




L'ensemble est installé sous abri dans un petit cabanon car la régulation thermique des quatre "nucléis" est loin d'être idéale avec une forme biscornue et un seul demi-rayon ! C'est pas gagné d'avance...













Cela ménage donc un petit volume ayant la forme de chaque chiffre et pour lesquels il a été réalisé une sortie (en partie basse, par devant) et un accès dans un nourrisseur (en partie basse, par derrière).








Les quatre sorties sont reliées à l'extérieur par des tunnels munis de grilles à reine afin d'interdire toute tentative de fuite de la reine tout autant que la pénétration des sacrés frelons asiatiques !






Ensuite il s'agit de peupler chaque espace ménagé avec une reine et quelques centaines d'abeilles tout au plus, point trop n'en faut. Veillez cependant à l'équilibre des quatre "nucléis", ce point est particulièrement délicat et seul un "maître des abeilles" peut y parvenir.




Nourrir quasi quotidiennement.










Lorsque l'on retire le tableau d'abeilles pour le présenter au public, il faut obstruer les entrées au moyen de grilles fines.





Dernière chose : ce type de réalisation ne saurait durer plus de quelques semaines et il est sage de rapatrier les reines et abeilles dans des récipients pourvus de cadres, autrement mieux adaptés à leur survie.


Je crois bien que quelque autre idée farfelue trotte dans la tête de Christian, l'année 2013 n'est pas passée...

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