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Pâturages couverts de pissenlits, comme autant de mini soleils.


Acacia / Robinier.


Trèfle incarnat.


Bourrache.


Sarrazin.


Luzerne du Marais Poitevin.


Trèfle blanc.


J'ai un concept, celui des "micromiellées". Je m'en "va" vous l'expliciter.

Vous l'aurez compris en parcourant les pages "Fleurs mellifères" nos abeilles butinent une variété considérable de plantes. Il faut bien comprendre que certaines floraisons (ex : colza, tournesol, châtaignier,...) sont souvent abondantes et offrent à nos butineuses la possibilité de produire beaucoup de miel sur une seule variété de fleur, dès lors que toutes les conditions propices sont réunies bien sûr (quantité de fleurs, météo,...) ! Dans cette situation, nous récolterons un miel mono floral.

Pour autant, nombre de fleurs sont présentes sporadiquement dans la campagne (ex : saule, centaurée, vipérine...) et de ce fait les abeilles qui les butinent ne rapportent à la ruche que peu de nectar de chaque espèce de plantes (toutefois un grand nombre d'espèces de plantes peuvent "mieller" en même temps) ;  l'ensemble produira au final le fameux "toutes fleurs", parfois appelé : "mille fleurs".
(Il faut comprendre : dans ce pot, il y a (environ) mille (au sens de multitude) sortes de fleurs).

Et puis, il y a entre ces deux extrêmes des floraisons, disons, "moyennement abondantes" (pissenlit, acacia, trèfle incarnat,...). Il est possible pour l'apiculteur de récolter ces différents crus à la condition de prélever, juste avant la miellée attendue, l'intégralité du miel présent dans les hausses. Il en va de même juste après l'operculation  de cette "micromiellée". C'est ainsi qu'il peut y avoir de façon assez variable suivant les années (cela dépend de beaucoup de facteurs : météo, abondance de la floraison,...), des miels spécifiques et rares à proposer dans le magasin "rayon de miel" ; on peut appeler cela des miels de cru.

Il nous semble aujourd'hui plus judicieux de produire notre miel localement, dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres, plutôt que réaliser des transhumances en en parcourant des centaines, en consommant quantité de carburant fossile. On rejoint là, le concept  "Locavor".
On peut s'interroger : est-il judicieux de transporter des colonies d'abeilles sur de grandes distances, avec des véhicules forcément polluants, pour produire un miel labellisé "bio" ? ; est-il logique d'aller produire un miel de cru au nord de Paris, alors que localement nous pouvons avoir un excellent "toutes fleurs" ?
A chacun de se déterminer : pour nous le choix est fait, c'est pourquoi vous trouverez chez nous, en vente au détail, uniquement des produits de la ruche que nous avons récoltés localement .








Parfois on trouve en Vendée quelques belles haies d'acacias.

















La plaine calcaire n'est pas en reste et elle peut offrir de belles surprises comme ce magnifique champ (cultivé) de trèfle incarnat qui produira un très bon miel.















Dans la plaine également, autre culture spécifique et mellifère : la bourrache.




















Ces petites miellées se rencontrent dans la plaine aussi bien que dans le bocage ou le marais, elles se produisent autant avec des plantes cultivées qu'avec des fleurs "sauvages"...































Il y a aussi le trèfle blanc qui produit un des meilleurs miels qui soit (à mon humble avis) et combien d'autres encore ! La bourdaine (rare aujourd'hui), le pissenlit, la luzerne du Marais Poitevin, le sarrazin,...
Parfois des années avant de produire un cru de miel très spécifique et toujours en quantité limitée...









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